Christian Grugeon

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Raffaello Sanzio dit Raphaël 1483—1520, L’Ecole d’Athène

In Copie on 28 septembre 2010 at 13 h 18 min

L'Ecole d'Athène

«Mais quel merveilleux jeune homme a été celui-là. D’ailleurs, Raphaël est toujours resté et il est mort jeune homme. Ce privilège efface en lui le caractère de l’académie : l’art académique semble partout une vieillesse. Quelle force en Raphaël, quelle facilité, quelle abondance miraculeuse : jamais puissance ne fut plus naturelle. Cette petite tête si bien faite comprend à peu près tout du premier coup. Il n’invente rien ; il s’approprie presque toutes les découvertes des autres. La profondeur seule lui échappe.»
ANDRÉ SUARÈS in Voyage du condottiere


Gustave Caillebotte

In Copie on 23 septembre 2010 at 7 h 41 min

Les raboteurs de parquet

«Caillebotte a exposé Les Raboteurs de parquet et Un jeune homme à sa fenêtre, d’un relief étonnant. Seulement c’est une peinture tout à fait anti-artistique, une peinture claire comme le verre, bourgeoise, à force d’exactitude. La photographie de la réalité, lorsqu’elle n’est pas rehaussée par l’empreinte originale du talent artistique, est une chose pitoyable».
Emile Zola

Pour Jean-lous Boutineau

Docteur Boucard, Madame Boucard de Tamara de Lempicka

In Copie on 22 septembre 2010 at 6 h 41 min
Pour Francis Djian et Catherine Delmas

Docteur Boucard – Madame Boucard

Tamara de Lempicka, 16 mai 1898, Varsovie, Pologne -18 mars 1980 Cuernavaca, Mexique.

« Je veux qu’au milieu de cent autres, on remarque une de mes oeuvres au premier coup d’oeil »
Tamara de Lempicka

John Singer Sargent – The Daughters of Edward Darley Boit

In Copie on 20 septembre 2010 at 5 h 40 min
The Daughters of Edward Darley Boit

The Daughters of Edward Darley Boit

John Singer Sargent January 12, 1856 – April 14, 1925
The Daughters of Edward Darley Boit (221.9 x 221.6 cm)
Inscribed, lower right: John S. Sargent, 1882

Everyone who looks at «The Daughters of Edward Darley Boit», the grand-scale painting by John Singer Sargent that hangs in Boston’s Museum of Fine Arts, is drawn into its mysteries. Who are these four girls, dressed in prim pinafores? Why is the composition so far off balance? Why are two of the girls cloaked so completely in shadows that their «portraits» are little more than ghostly ciphers? When one of the girls scratches the words «Help us» on a scrap of drawing paper, Sargent realizes that he alone has the power to save them. Will the great portraitist paint the girls as they appear – or will he show the reality of their dark, mysterious lives?

Pour Louise.

Copies & pastiches

In Copie on 15 septembre 2010 at 8 h 29 min

by Christian G.Copie de :

Joan Mitchell
American Abstract Expressionist Painter, 1925 -1992

Offerte à Marie-Laure.

Qui est le copiste ?

In Motivation on 14 septembre 2010 at 14 h 22 min

Vous ne connaissez pas Zorn ou Sir Laurence Talma Adema, moi non plus !
Par contre vous connaissez bien Marcus Rothkowitzen alias Rothko. Point n’est besoin pour aimer cette toile, de savoir qu’il voulait que ses tableaux soient accrochés à mi-molet du spectateur afin que presque tout le champ visuel de celui-ci soit absorbé par la couleur. Une reproduction de 40 cm sur 60 vous a toujours accompagnée dans votre chambre d’étudiant, aussi alors que maintenant vous avez un métier, l’idée de donner plus de corps à ce qui fait partie de vous, a fini par s’imposer. Je suis là pour donner matière à ce besoin.
J’aime (presque) tous les peintres et j’aime toutes les époques. Chaque demande de copie me nourrit, m’enrichit et me fait progresser dans mon propre travail.
J’aime comprendre une touche, un geste. Pourquoi Watteau négligeait-il son matériel ? Pourquoi Rembrandt utilisait-il le manche de ses pinceaux pour creuser un sillon dans la peinture fraîche ? Pourquoi les sous-couches rouges de Van der Wieyden, les sous-couches blanches de Vinci ? Pourquoi un escargot sur cette Piéta ? Cet ange avec des ailes de papillon ? «Les deux cousines», «J’aurais du fermer l’atelier», «La mort de Sardanapale», que veulent dire ces titres ? Et des oreilles coupées, des défenestrations, des engagements politiques, des cabinets secrêts, des toiles cachées, brulées, volées, lapidées…
D’un clic, une personnalité se forme, les réponses affluent. J’ai l’impression de vivre avec Michel Ange, de connaître sa haine de Titien ce bellâtre, arriviste qui en plus ne sait pas dessiner comme je l’ai dit l’autre jour à Vasari, qui s’est bien gardé de répondre d’ailleurs. Je converse avec Caillebotte, avec Artémisia Gentileschi que son père peintre, lui aussi, obligeait à se mettre nue, en pleine apogée de l’inquisition. Etait-ce pour mieux comprendre une pose ? Que l’émotion que j’ai ressentie en peignant aille jusqu’à vous et vous accompagne sur vos mur. Rien de moins.
Christian G.